Lorsque le vent se leva, elle remarqua que ses pieds restaient sur le sol. Elle était devenue solide comme le grand kaori.
Aux hommes et aux femmes que le vent emportait dans la forêt de kaoris, elle donnait à boire le jus d'écorce et de feuilles qui rend les hommes et les femmes solides comme le grand kaori, le jus d'écorce et de feuilles, qui donne
aux hommes et aux femmes le pouvoir d'entendre la parole des arbres et de comprendre leur langage.
Kaora, les hommes et les femmes que le vent avait déposés là, dans la forêt des kaoris construisirent des cases et cultivèrent des champs. On raconte qu'ils y sont toujours.
On raconte que sur le rivage et dans la montagne, la même aventure arriva à d'autres hommes et d'autres femmes. Ils enlaçèrent des cocotiers, des bancouliers, des pins colonnaires, des houps, des bois de fer qui les rendirent solides. Des cocotiers, des bancouliers , des pins colonnaires, des houps, des bois de fer dont ils comprirent le langage.
On raconte aussi qu'il reste sur la terre des hommes et des femmes que le vent emporte. Légers, très légers Des hommes et des femmes qui s'envolent au moindre souffle d'air. Ils n'ont pas d'ailes comme les oiseaux, non, ils marchent sur la terre ferme et quand le vent se lève, il les emporte un peu plus loin..
belle histoire du temps des rêves.
RépondreSupprimerkaora serait-elle l'inspiratrice des kataras? Ils vont deça delà, franchissent les océans, enjambent des montagnes et nous appellent à imaginer les "solides" et les "aériens" que nous fumes.
Permets-tu que je le copie et que je le transmette à 'mes oiseaux', quand le mot fin sera écrit ?
RépondreSupprimerfin
RépondreSupprimerça ferait des chouettes illustrations si les oiseaux s'y mettent
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