mardi 31 mai 2011

by train


Comme j'aime les trains, on m'a offert un   Sydney Melbourne de nuit  et un Melbourne Sydney de jour . J'ai vu des eucalyptus; des collines, une mer d'herbes sèches qui ondulaient, parfois  des vaches, des moutons et  même des kangourous. J'ai fredonné le générique de Skippy qui m'est revenu du fond du disque dur.



11 heures de voyage sur la southern line, moins spectaculaire que Darwin Adelaide ou Melboune Perth mais pas mal comme apéritif. Le temps de lire un roman policier danois qui m'a appris que sur les 10 serpents les plus venimeux du monde, 7 étaient australiens. Je n'ai pas perdu mon temps, j'ai appris  aussi ce que tout touriste de base devrait savoir : comment réagir  à une morsure de serpent, à une piqûre d'araignée, comment éviter de se faire dévorer par un crocodile de mer ou par un grand blanc.

dimanche 29 mai 2011

samedi 28 mai 2011

alone or together

A Sydney, il est interdit de faire des photos dans les musées mais à Melbourne, tout est permis. Cette question est toujours un grand mystère. WHY here and not there...
National Gallery of Victoria donc :

Andy : alone or together

Tender are the stairs to heaven







and Living water, an exhibition of aboriginal art from the western desert



vendredi 27 mai 2011

birdwatching and more


In the Royal botanic gardens, they asked us to :
walk on the grass,
hug the trees,
smell the roses
and speak to birds.
The only thing which is not aloud is to feed the birds.

Nobody wants to go to  the Tauronga zoo with me but  yesterday I spent a good time with bats, ibis, cockatoos  and company. I  walked, smelled, spoke, hugged. I even made a wish walking around the wishing tree three times forward and three times backward




but  I couldn't hug the Quensland bottle tree



mercredi 25 mai 2011

en visiteur


Aujourd'hui nous avons eu un cours d'histoire à l'école et mademoiselle Foster a parlé de l'arrivée des premiers blancs en Australie. Elle a dit que le capitaine Cook avait découvert l'Australie en 1788 mais, à cette époque, environ 50 000 Aborigènes vivaient dans la région de la Nouvelle Galles du Sud. Elle reconnaît  qu'il n'y en a plus aujourd'hui que 10 000 environ parce que la race aborigène est mourante. Je me demande si les Aborigènes continuent simplement de mourir ou s'ils se dépêchent de mourir. Et est ce que ça signifie que je suis en train de mourir. Parce que je suis une Aborigène, même si les gens me font sentir que c'est une honte d'en être une.
Je ne voulais pas demander à mademoiselle Foster ce que c'était une race qui meurt mais je lui ai demandé comment quelqu'un peut découvrir un pays déjà habité par des gens. Parce qu'à mon avis, s'il y avait déjà des habitants avant l'arrivée du capitaine Cook, c'est qu'ils ont dû découvrir le pays avant lui, et le capitaine Cook serait plutôt un visiteur. mais mademoiselle Foster a dit que le capitaine Cook avait découvert l'Australie, que tous les livres le disaient et donc que je devais juste écouter attentivement et ne pas avoir de si mauvaises manières.

Anita Heiss,   Qui suis-je, journal de Mary Talence, Sydney 1937 , au vent des îles 2008


Je me souviens d'une conférence sur l'art aborigène qui commençait par cette question : POurquoi l'art aborigène plaît il autant aux Européens ?  C'est une question que je ne cesse de me poser.

Today is yellow



yellow houses, yellow ferries, yellow posts, yellow doors,

to  try to brighten 

a rainy day

in Sydney

and three manholes like ellypsis

dimanche 22 mai 2011

intérieur/extérieur


"Dans ma mise en scène, je ne peux pas filmer l'intérieur des gens. La seule chose que je peux filmer, c'est l'extérieur : des paysages, des bords de mer etc. 
Mais, finalement, ces paysages-là, c'est l'intériorité des gens. Le bord de mer, c'est nous : on a un bord de mer en soi. 
Pour filmer votre bord de mer à vous, cette petite partie de votre âme qui est au bord de l'eau, la seule chose que je peux faire c'est aller au bord de l'eau, réfléchir à l'endroit où je vais mettre la caméra, à la façon dont je vais poser mon son.. Pour que ce paysage naturel ne soit plus naturel et que, tout d'un coup, il devienne votre propre paysage intérieur. 


C'est ça la poésie : c'est à partir du moment où le paysage n'est plus un paysage naturel, ce n'est plus le Nord Pas de Calais, c'est soi-même. 

Ce sont les petits paysages internes qui sont en nous et sur lesquels il faut aller."


( en bas à gauche droite , pâle copie d'un splendide masque Nafala de Côte d'Ivoire )

samedi 21 mai 2011

Green as ...


comme les gants du kiwi packer  ( who is back today) qui ne passeront pas à la machine


comme la sauterelle de cocotier ( le plus gros insecte de Calédonie  totalement inoffensif)


comme le haricot serpent ( un haricot = une portion de légumes)

(et  verte comme Marie quand elle a découvert que la petite voiture bleue s'était fait voler tout son tableau de bord pendant la nuit. )

jeudi 19 mai 2011

Madrépores



Vivant, ça semble végétal et mort, minéral.  En fait, c'est un animal. Fascinant. Des animaux, en fait, car les coraux vivent en colonies et construisent le récif.
 Vivants, sur le récif, juste en face, ou sur l'îlot de Hiengha, un peu plus au nord,
 Ou morceaux de squelettes sur le rivage qui écrivent une langue indéchiffrable.


lundi 16 mai 2011

Allo



Au bout du fil rouge

même si c'est emmêlé

ce qui nous relie

 ce qui nous lie, ( nous lit ?)

mercredi 11 mai 2011

pétroglyphes


Ici "caillou" est un mot utilisé par les journalistes pour  éviter les répétitions.
Il y a quelques jours, nous avons enfin vu des pétroglyphes mais je n'ai pas osé les photographier.
Comme à Foz Coa.