samedi 31 décembre 2011

Douce année 2 mille douze


à tous, ici, là bas, qui rendaient la vie plus belle. Merci d'exister comme dirait l'autre. Je vous laisse : je vais déballer mes cinquante cadeaux d'anniversaire.

dimanche 25 décembre 2011

Loire de Noël

 Les bouchées saumon avocat fromage frais, le pâté de mamé, les magrets laqués à la pâte de coing, la purée de patates douces au gingembre, la pintade au rhum et à l'orange de Maryse Condé, la bûche au tiramisu, la salade de fruits de Mr Darcy et les petits sablés de Noël à la vanille de Pouebo.


Puis,  avant que la nuit tombe.

La Loire du jour de Noël.

Les îles englouties au milieu du fleuve. Un débit de torrent. De la mousse suspecte qui ne semblait pas déranger les mouettes et les canards ( en couple). Des marcheurs du dimanche de Noël qui se regardent et hésitent à se saluer. Des restaurants qui ont changé de nom. Des chiens désobéissants et des chiens obéissants. Un vélo. Une oie sauvage ( un cormoran ?) Un train qui passe sur le pont. 




dimanche 18 décembre 2011

Kitchen kataras


Fleury,  rue Claude Debussy, 18 décembre 2011

mai en décembre


Pour mon anniversaire, je me suis offert une gravure de Cécilia Afonso Esteves.
Pour se faire pardonner d'avoir un peu trainé à l'envoyer, Cécilia a rajouté plein de bonus... Tout est vraiment très joli. Hapi aniversari to mi et muchas gracias Cécilia ( Elle vit à Cordoba, Argentina)

samedi 17 décembre 2011

ST

Orangerie de Cachan, mardi 13 décembre.



Quand l'équipe de tournage part en pause déjeuner, c'est un peu comme après 16H30 dans la salle de classe. La présence/absence et le silence.

vendredi 16 décembre 2011

courrier suivi



Rue d'Avron, 15 décembre 2011

Il  parait que les cartes postales du Vanuatu postées à Tanna il y a  18  mois viennent juste d'arriver à destination provoquant quelques quiproquos...

jeudi 15 décembre 2011

Bientôt l'an doux

Rue Diderot, Montreuil, 14 décembre 2011


Les premières  cartes commencent à arriver.   Et vous avez-vous reçu la vôtre ?

lundi 12 décembre 2011

atterrir



Les rivières de Papua New Guinea tracent une écriture que nous n'aurions pas pu lire si nous étions passés la nuit.  Par  chance, ce sont  les villages de Sibérie occidentale ( qui dessinent des constellations)  qui nous avons survolés la nuit.  Entre les deux, il y a le sommeil qui  finit malgré tout  par nous envelopper.
Maintenant il va falloir atterrir.

vendredi 9 décembre 2011

jamais fini


Le sketchbook project, jamais fini.


et Jane qui demande ce que c'est que cette silhouette tantôt noire tantôt blanche qui lève les bras vers le ciel. Est ce qu'elle nous salue, est ce qu'elle explose de joie ou bien est ce qu'elle appelle à l'aide... peut être tout ça en même temps et plus encore.


"Je suis chez moi au plus profond du roc, dans les profondeurs silencieuses et froides du sable de la mer, sur les feuilles tremblantes des arbres secoués.
Dans les étendues glacées d'espace stellaire, sur l'étamine des fleurs qui se penchent dans les colonnes descendantes de lumière qui emprisonnent  pailles et poussières, dans l'obscurité et le silence des marais. J'étais, je suis, je serai.
Partout et nulle part, visible et invisible, senti et non senti,  là et ailleurs, dans tout et dans rien, je plane, cherchant à pénétrer"

Richard Wright( traduction  Michel Fabre)
 Haïku  Cet autre monde, la Table ronde,  2009
817 haikus écrits pendant son exil à Paris  juste avant sa mort.

jeudi 8 décembre 2011

KKW*

* Kiwi Katara Workshop


Il pleut il pleut il pleut et il faut trouver des activités à l'intérieur.
 (Avec les Demoiselles de Rochefort  pour la musique et les couleurs.)

mardi 6 décembre 2011

la malle


 La malle du major Medeiros de Almeida a  été trouvée sur un trottoir de Graça,  à Lisbonne, un jour de ramassage des monstres*
A l'intérieur subsiste une étiquette qui dit : grandes armazens do Chiado. La malle du Major est allée à Prague, à Rochefort, à Canala, avant d'arriver ici.

* déchets volumineux

lundi 5 décembre 2011

différents

(lu  sur le "mur" de Cécilia et copié collé)

I












"Il y a et il y a eu et il y aura un nombre infini de choses sur terre. Des individus tous différents, souhaitant tous 
des choses différentes, connaissant tous des choses différentes, aimant tous des choses différentes, ayant tous 
une apparence différente. Tout ce qui a été sur terre a été différent de toutes les autres choses.
C’est ce que j’aime : la différenciation, le caractère unique de toute chose et l’importance de la vie…
Je vois quelque chose qui semble merveilleux ; je vois la divinité dans des choses ordinaires."

Diane Arbus Dissertation sur Platon. , 28 novembre 1939.



dimanche 4 décembre 2011

samedi 3 décembre 2011

la petite dernière


la petite dernière de l'année du 8 décembre au 10 février au Centre d'art de Nouméa.


En voulant bricoler  la guirlande de Noël , j'ai tout cassé et impossible de retrouver la même. Tant pis.


Au moins avec la natte et le mobile, il y a juste à démêler les fils.

vendredi 2 décembre 2011

le petit dernier


 "je pense aussi que les petites choses laissées à l'abandon sont parfois les plus signifiantes.
Ainsi, par exemple, un petit objet perdu dans un amas de matière sale peut amener à faire accepter la vie comme un exercice d'humilité "
         Antoni Tapiès (Catalogue de l'exposition : La peinture au corps à corps  Musée Picasso, ANTIBES, 2002) 
citation glanée chez la mercière



jeudi 1 décembre 2011

haiku en alexandrins


Ma mère a t-elle toujours raison. ? Les mères ont elles toujours raison ? En tout cas, tout le courrier égaré a été localisé ( l'affiche a été oubliée dans un bureau de Poste et jamais réclamée) sauf les achards de l'étudiant, je crains que le pot ne se soit cassé pendant le voyage et les achards c'est gras, ou je préfère imaginer les employés du tri  de Trifouilly se faisant un petit casse croûte aux achards pimentés de Mme Caunes... ça me ramène toujours aux 10 pots de marmelade d'oranges des Açores oubliés dans un taxi à la gare d'Austerlitz. On devrait toujours écrire son adresse sur les pots de confiture. Comme ses ballons qu'on envoyait  au bout du monde pendant la fête de Lamballe avec  son adresse en espérant qu'un enfant chinois nous réponde. Je n'ai jamais trouvé suspect qu'un enfant polonais ait répondu à un enfant fleuryssois. C'était sans doute à la fin des années soixante. Les ballons rouges savaient où ils devaient tomber, notre maire s'appelait André Chêne et il fut le plus jeune député communiste en son temps, qui s'en souvient.
Pour ma mère, fidèle lectrice qui me le réclame, le poème en alexandrins  et en deux quatrains que je me suis bien amusée à écrire  avec les 10 mots de la francophonie. Je le dédie à la radio scolaire qui nous apprenait à chanter et à réciter des poèmes et qu'on écoutait religieusement une fois par semaine.  Et à André Chêne.

Araignée ma complice

N'étant ni Charles Péguy ni Victor Hugo
Au long alexandrin je préfère le haiku
Qui dit tout l'univers juste avec quelques mots
D'une main, l'expérience, je tente malgré tout.

L'araignée tisse son fil harmonieusement
Pour de futures agapes accueillant au dedans
Une cordée de moustiques qui s'y emmêlent et meurent
Et ne pourront jamais plus réseauter en choeur.

( complice, avec, main, fil, harmonieusement, agapes, accueillant, cordée, réseauter, choeur)

Avouez que c'était pas facile. ( Je concède qu'il y en a a qui n'ont pas grand chose à faire de leurs journées et que c'est une honte)