samedi 5 février 2011

Relation



"A la racine unique qui tue alentour, n'oserons nous pas proposer par élargissement la racine en rhizome qui ouvre Relation"

"J'appelle créolisation la rencontre , l'interférence, le choc, les harmonies et les disharmonies entre les cultures, dans la totalité réalisée du monde-terre"

Edouard Glissant (1928-2011)

Je glisse ces phrases d'Edouard Glissant dans ma valise déjà trop lourde. Elles l'allègeront. Finalement j'envisage de lire les Années douces de Taniguchi avant de partir. Ma valise est vraiment trop lourde.

Lu sur Médiapart, l'article d'Edwy Plenel
Démontant avec patience les fantasmes d'identités à racine unique, mortifères et épuisées, qui traversent sous toutes latitudes nos temps de transition, il délivrait le seul message qui puisse efficacement les combattre. Non pas le refus de l'identité, ni des nations, ni des pays, ni même des frontières, mais l'affirmation de cette évidence que nos identités sont toutes de relation. Tissées d'autres apports, nourries de divers mondes, nées d'imprévisibles rencontres. La diversité est notre similitude et l'ailleurs notre richesse. Notre humanité est d'abord une pluralité : nous sommes faits par le monde que nous faisons et que nous frayons, modelés par les lointains qui nous portent et qui nous croisent.

A propos de racines, je me demande si le catalpa de la petite maison d'Aytré est mort lui aussi. Il a l'air de travers.  Le portique lui, est toujours debout. Jusqu'à quand. La couche de minium ( je me souviens du mot ) est réapparue sous la peinture rouge et noire. Quant à la cabane où nous jouions à l'école, elle est bien mal en point. Tout a l'air abandonné. Zone noire ? Tout sera t-il rasé ?



Une bonne adresse à Montreuil : la table à Jaja

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