Dans le même quartier, je me suis fait graver le tampon de mes rêves, dans la même échoppe que la Reine d'Angleterre (Myung Sin Dang Pil Bang). Christine Cho en coréen, quand j'ai dit "cho", le graveur m'a regardé bizarrement mais il ne m'en a pas voulu, il m'a expliqué avec un petit dessin où je pouvais trouver du papier coréen ( le plus beau du monde) car il ne vendait que du papier chinois. Là, un joli vendeur en doudoune bleu électrique m'a montré tous les types de papier et m'a roulé trois magnifiques feuilles dans un papier d'emballage mystérieusement imprimé des mots " La Maison Kebab and Coffee".
Dans la même rue, nous n'avons pu résisté à l'appel de Paris Croissant, une des nombreuses boulangeries salons de thé de Séoul. Sandwiches délicieux et épicés... en écoutant de la bossa nova, la mondialisation a du bon... c'est sans doute là qu'a travaillé notre boulanger de Rochefort, on croit avoir reconnu sa patte et sa pâte.
Je vous parlerais bien de tout ce qu'on a mangé sans bien savoir ce que c'est. Je vous parlerais bien des marmites qui fument dans la rue, de la langue coréenne qui ressemble à une chanson et de l'année du lapin mais je suis décidement trop fatiguée.
Bon appétit! Monsieur Lapin ! dit-on en langue de CP.
RépondreSupprimerça a l'air drôlement chouette ce petit stop à Séoul.
RépondreSupprimerProfitez bien de tout et vous nous raconterez. Bises.F.
On se souvient qu'avant d'aller vivre à Prague, on a failli venir vivre ici.
RépondreSupprimerOui c'est une bonne idée de s'arrêter quelques jours ici. Mais je crois qu'il nous faudrait une vie supplémentaire pour connaître la Corée, son histoire et sa culture.
Martine, tu as remarqué que manger est notre préoccupation principale et ici on est gâtés.