jeudi 3 février 2011

fin du monde


J'ai longtemps envié ceux qui avaient des racines. J'ai écouté  avec étonnement ceux qui en étaient fiers. La première "maison" où j'ai vécu ( pendant mes deux premières années) n'existe plus depuis longtemps. L'immeuble s'appelait les Acacias et a été démoli , personne de se souvient quand. La seconde existe toujours, je  l'ai aperçue du tramway qui m'emmenait vers le centre ville. Il n'est pas facile d'avoir des racines au 16 étage, même le banian jette l'éponge. Quant à être fière d'être de l'avenue de Munster,  c'est une drôle d'idée. Je peux toujours me consoler en fredonnant "La ballade des gens  qui sont nés quelque part" 
Me voilà plongée dans le passé. C'est bien fait pour moi. Je n'aurais pas dû aller à la plage d'Aytré voir ce qu'était devenue la" petite maison d'Aytré" après les ravages de la tempête Xynthia. Je suis incapable d'en parler. On aurait dit la fin du monde. La fin d'un monde.

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