samedi 14 juillet 2012

ma minute de célébrité entre Voh et Pouembout


Lors de la remise des Prix, je confiais à un écrivain local célèbre que je n'appréciais pas du tout d'être sur la sellette. Il m'a répondu  que je verrai , qu'on y prenait goût et qu'après on adorait. J'ai des doutes. Mais j'avoue que ça m'a plutôt plu de savoir que j'étais dans VKP infos, le magazine de la zone Voh Koné Pouembout où se situe l'usine du Nord en pleine construction. Surtout sous le nom de Christine Cho.( Merci Julie pour l'info et la  photo juste floue comme je les aime, ce que l'image ne montre pas c'est que je suis sur la même page  que Charles Juliet en résidence littéraire  sur l'île et juste au dessus d'un article sur les plantes envahissantes...).
Mais comme Thomas Hollande, on a déformé mes propos.
 Je jure que je n'ai jamais dit que j'étais professeur d'arts plastiques ni que j'écrivais par passion. J'ai dit que j'étais professeur des écoles et qu'à cause de cela les contes m'étaient familiers et que j'étais en disponibilité, ce qui me donnait le temps d'écrire.


Il est dit aussi que j'ai gagné le Pilou des mots en 2009 et ça c'est vrai.  Il fallait écrire un calligramme sur le thème du lagon. Je m'étais même achetée une robe mission (après des jours de réflexion,  je me posais à l'époque de nombreuses questions, est ce que j'ai le droit  de porter une robe mission ? est ce que je peux dessiner des flèches faîtières, des chambranles et des monnaies kanak sans offenser personne ? ) pour aller chercher mon prix à l'aquarium des lagons ( un voyage  pour 2 au Vanuatu). Le jour où je suis allée chercher mon cadeau à l'agence de voyages, l'employée m'a soupçonnée et même accusée d'avoir mis du blanco sur le ticket et d'avoir transformé le 1   en 2. Non mais je vous jure, à mon âge. Il y a vraiment des gens incroyables.  C'était tellement gros que j'avais préféré en rire.
Et j'ai adoré ce voyage au Vanuatu.


J'ai rempli de coquillages et de mots les trous que tes mains avaient laissés sur ma peau. L'eau a tout recouvert.  J'attends le matin où, bravant tes récifs, tu fouilleras sans peur ces menus trésors, ces messages invisibles. Archéologue de toi même, tu inventeras ces petits morceaux de coraux morts, écrivant une langue inconnue, râpeuse, écorchant nos langues étrangères, puzzle de nos vies, échouées, ensevelies que le bleu du lagon pourrait reconstituer.

9 commentaires:

  1. quelles sont les réponses aux questions ? peut-on s'approprier les symboles kanak sans offenser personne ?

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  2. J'ai posé la question à Andréas Detloff qui a dit que c'était compliqué. En même temps quand on voit la flèche faitière galvaudée, à toutes les sauces sur les panneaux publicitaires... je me dis que dessiner ces objets ou les peindre même en les réinterprétant est aussi une manière de leur rendre hommage. ( Ils ont été en d'autres temps brûlés, enterrés ou achetés par des collectionneurs)
    J'ai fait de grandes peintures en arrivant ici que je n'ai jamais montrées mais je vais le faire je crois.

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    1. je veux voir les grandes peintures
      nul doute qu'elles auront le respect que tu leur as insufflé

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    2. Je pense les proposer à la dernière exposition collective du centre d'art Dé-paysement.

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  3. Art et Offense ! Mon dieu !
    Quelle gravité dans le sujet en ce 14 juillet !
    Montre tes grandes peintures ... HOME-age.

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  4. ah oui c'est le 14 juillet. J'ai vu que la retraite aux flambeaux et le bal étaient annulés à Rochefort pour cause d'intempéries et que le feu d'artifice, on verrait en fonction du vent...

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  5. J'aime bien les photos floues, mais j'aurais bien aimé pouvoir lire l'article...Tu es la fille avec un sac rouge à la main... c 'est ça? Ton allure me rappelle "C'est loin Bagdad"...

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  6. en fait c'est une amie qui m'a envoyé l'article;.
    Je me moque un peu de moi même. gentiment.

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  7. et il était flou comme ça sinon je ne l'aurais pas montré

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