Ma source d'inspiration dans mon porte feuille depuis 25 ans
lu sur internet
Battre monnaie est un droit régalien (étatique en France), donc la monnaie est propriété de l'état, toute dégradation en altérant l'usage est passible de sanction. Écrire sur un billet de banque est assimilable au taguage d'un monument,dans les fait il est difficile d'en poursuivre l'auteur, car un billet change trop souvent de mains.
et sur le site du Centre d'art de Nouméa
« L'art, parce qu'il est liberté, est aussi subversion. Aucun Etat ne peut aimer les artistes, à moins qu'ils ne disent ce qu'il souhaite entendre. Ce qui est la négation de l'art. » Anthony Burgess.
L’esprit de subversion qui anime les recherches artistiques depuis plus d’un siècle a constitué une des voies royales de l’art, semble-t-il. Détruire, décomposer a sans doute été plutôt le chemin emprunté pour réinvestir l’art de nouveaux langages propres à son époque.
L’art moderne, en effet, destructeur de toutes les valeurs, et en premier lieu des valeurs de l’esthétique (la beauté, l’harmonie, la pérennité…) est jalonné de remises en cause successives, toujours plus radicales, investissant tout au long du siècle de nouveaux terrains d’action. Contre les normes, les règles, les traditions, contre la société bourgeoise et sa culture, les artistes expriment leur révolte face à l’ordre établi.
La destruction du lien de soumission de l’œuvre à toute autorité, à celle des aînés comme à celle des pairs, est une des caractéristiques les plus marquantes du XXe siècle : détruire une norme, détourner ou transgresser une règle, affronter la tradition pour faire table rase du passé et inscrire l’œuvre dans un statut d’originalité. L’artiste moderne revendique une liberté absolue et son affranchissement des valeurs et des dogmes de la tradition. Il réclame, en outre, une relation directe avec le public qu’il interpelle par le biais de la provocation et du scandale : par la violence, le jeu, le pathos, le grotesque ou le comique…
L’art contemporain quant à lui a assimilé ces pratiques et les a parfois édicté comme règle de bien penser ou de bien faire. Le scandale d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui, la subversion d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui.
Comment donc aujourd’hui réveiller encore les consciences ?
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