La
prochaine exposition collective du Centre d'art a pour sujet : art et subversion. J'ai décidé d'utiliser ma collection de billets de banque commencée quand
Paul m'a offert un billet de cent escudos à l'effigie de Fernando P. sur lequel il avait rajouté le célèbre vers de
Tabacaria : " Nao sou nada"
Brûler un billet à la télé en direct, c'était subversif mais est ce qu'écrire des bêtises sur de l'argent c'est subversif ? Je n'en étais pas convaincue avant que ma lycéenne me dise : mais t'es folle tu vas pas gâcher ta belle collection.
Est ce que vous n'auriez pas quelques billets au fond de vos tiroirs dont vous voudriez vous débarrasser ?
On peut même imaginer que je vous les renvoie griffonnés.
En tout cas, l'exercice est passionnant et je dois dire que ce sont les japonais qui ont été les plus faciles à compléter. Grâce au
senryu, une version plus libre du haiku, plus insolente, plus subversive...
j'adore...
RépondreSupprimerc'est vrai ? je me demandais... alors je continue.
RépondreSupprimerJe savais bien que lire tes billets était un rien subversif ... Je vais donc continuer !
RépondreSupprimerje m'éclate et j'espère que je ne finirai pas en prison. Apparemment y a pas le droit de faire ça. Donc c'est subversif. Et puis je peux essayer de les passer à la machine si je regrette mes actes... Bise
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