Elle dit qu'elle inventorie les dédicaces que je lui ai faites. Et ça me touche. Je sais qu'il y a dans la bibliothèque à Rochefort des livres que j'ai achetés pour elle et que je n'ai jamais envoyés. Je sais qu'il y a aussi des lettres et des paquets qui ne sont jamais arrivés.
Je me souviens très bien de notre première rencontre à Rio. (Les rencontres tiennent parfois à un fil.)
Si le jour de mon départ pour le Brésil, je n'avais pas lu Libération, si je n'avais pas lu un article signé par Michel M., si la journaliste ne m'avait pas donné le numéro de téléphone de Michel M. s'il n'était pas venu nous chercher à l'aéroport, s'il ne nous avait pas accueillis chez lui à Copacabana...
"Je donne des cours de français à une fille qui part faire ses études aux Beaux arts de Rennes à la rentrée, ce serait bien que tu la rencontres."
Merci Michel M.
Ça me donne envie de pleurer.
RépondreSupprimerc'était juillet où août 1985. On a été dans une librairie (Dazibao) à Ipanema et tu m'a acheté Moderato Cantabile.
Je ne peux pas imaginé "mes années françaises" sans toi, Françoise, Anne, Valérie... la 4L, Fleury, Jargeau...
e nos tambem nao podemos imaginar aqueles anos sem ti. Et toujours Marguerite.
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