samedi 30 octobre 2010

Anuu-ru Aboro


Vacances. Direction Poindimié. Commence aujourd'hui le Festival du cinéma des peuples. Anuu-ru Aboro. L'ombre de l'homme.

vendredi 29 octobre 2010

la tristesse


Je vole les mots d'Agnès pour vous les offrir.


Je crois que l’art peut guérir et l’art rend triste, et moi je ne rejette pas cette tristesse. A chaque fois que je vois du beau je peux être saisi d’un flot de tristesse qui est peut-être celle de la durée de ma vie, qui est peut-être celle de ne pouvoir posséder cette beauté, qui est peut-être celle de l’éphémère de cette oeuvre ou de ma propre vie. Mais quoi qu’il en soit, c’est une tristesse à laquelle j’ouvre les bras, j’accepte la tristesse comme j’accepte la nuit contre le jour, comme j’accepte l’hiver contre l’été ou l’automne contre le printemps. Il me paraît naturel, si je saisis la joie, de laisser aussi venir la tristesse. Et je crois que la tristesse accouche toujours d’une joie et donc il faut savoir la laisser venir à soi.

Abbas Kiarostami, Cosmopolitaine, France Inter, 16 mai 2010

jeudi 28 octobre 2010

Dans mon panier

Je m'étais dit qu'on aurait peut être dû profiter des grandes vacances pour aller visiter l'Australie  mais c'était idiot. On aurait jamais pu affronter 2011 sans vous revoir, passer du temps avec vous, manger ensemble et parler des heures autour d'un thé  ou tard dans la nuit en mangeant un couscous à l'Abribus.   Cul de sac, le roman de Douglas Kennedy que j'ai cru bon d'entamer coupe à jamais les éventuelles envies de désert australien. Sur la 4ème de couverture, Martine Laval qui a d'habitude bon goût trouve que DK bouillonne de talent.
 Au contraire, la lecture de mon courrier et de mes blogs préférés m'incite à remplir mon panier de films et d'expositions à voir en décembre et en janvier. Raymond Depardon à la BNF, Jean Michel Basquiat au Musée d'Art Moderne et un rendez vous avec la dame de Wuppertal. que j'ai trouvé ICI.

Les souvenirs de ballerine éphémère de Patoumi me renvoie  forcément aux miens tout aussi éphémères. J'étais en grande section et ce n'était de la danse classique mais rythmique. Irène Popard, c'était  le nom de l'école et j'avais un plaisir à entendre prononcer ce nom et à le prononcer moi même. Mon souvenir le plus net est la séance que j'ai passée  bloquée dans les toilettes, à appeler désespérément pour qu'on vienne me délivrer tandis que j'entendais le cours se dérouler juste à côté. J'ai aussi un autre souvenir : celui d'une photo que j'ai dû examiner des centaines de fois. C'est le spectacle de fin d'année sur la scène du Royal. Toutes les petites danseuses tapent en rythme sur leur tambourin, elles sont pieds nus et ce qu'on voit nettement, c'est qu'elles ont les pieds sales.

mercredi 27 octobre 2010

haiku addict


Découper des mots dans le journal pour les coller dans un cahier. Chacun ses addictions. Certains fument, d'autres courent.  D'autres mangent. Et l'un n'empêche pas l'autre.

 J'ai cherché des fruits ( des mangues ou des ananas ou des pommes cannelle ou des pommes kanak ou ... aux petits étals qui bordent la route qui traverse Gélima mais je n'ai rien trouvé. Pour le dessert, ce sera donc tarte à l'orange...

mardi 26 octobre 2010

too busy


Je ne sais pas si je vais réussir à me remettre au travail. Mon sketchbook est à l'abandon... Mes nattes attendent que je m'occupe d'elles. Les kataras sont dans l'état où je les ai laissés en revenant de Nouméa. Les journaux s'amoncellent plein de haikus à découper. Et je ne parle pas des lettres  auxquelles je n'ai pas répondu. Et de la nouvelle hebdomadaire que je m'étais promise d'écrire.
Je trépigne d'impatience.
Mais il y a toujours quelque chose de mieux à faire. Parler aux collégiens. Recevoir un écrivain  briochin. Bavarder toute l'après midi avec la voisine. Lire le magnifique courrier de Flo et visiter la France de Raymond Depardon. Finir Martin Eden.
Je n'aurais jamais cru qu'un jour ça m'arriverait d'être débordée. Il faut croire que je commence à ne plus être invisible.

dimanche 24 octobre 2010

respire


Une toute petite marche dans la forêt humide de l'autre côté  de la Chaîne pour respirer.  Ce n'est pas l'automne c'est même tout le contraire mais ça n'empêche pas  les feuilles de jaunir et de rougir.
Sur le chemin, d'étranges fruits bleus et le cri du notou qui résonnait comme une corne de brume. Un corbeau calédonien peu farouche.
 Les flamboyants ont beau  commencer à fleurir ( on dit que cela annonce les vacances), demain tout le monde à l'école.

vendredi 22 octobre 2010

What a day


En rentrant de la grande marche pour la paix (300 personnes selon la télé, 176 selon les gendarmes, jamais vu autant de monde dans les rues du village pour la journée Village mort ), vous ne devinerez jamais qui on a vu au magasin.
Il n'y avait que nous que ça épatait. On avait vraiment l'air idiot. C'est fou ce qu'on ignore la midinette qui sommeille en chacun de nous. Mon voisin, lui c'est plutôt l'avant centre de l'AS Pordic qu'il a réveillé en lui. J'ai quand même couru à la maison dire à la Petite que c'était le moment ou jamais d'aller chercher une glace. Qui a adoré.

jeudi 21 octobre 2010

Pétroglyphes


Les gros cailloux  peints  font peut être penser au crâne de Pierre Loti ( d'Andreas Dettlof) mais aussi aux Pétroglyphes qu'on peut voir  dans toute l'île. ( mais qu'on n'a encore jamais vu)
A Foz Coa, non plus, je n'ai rien vu. Il faisait si chaud disait le guide qu'on aurait pu se faire cuire un oeuf sur les rochers. J'avais préféré rester à l'ombre avec mon bébé pendant que les aventuriers partaient à la recherche des gravures.

mercredi 20 octobre 2010

cailloux

Les collégiens s'ennuient au collège mais ils s'ennuient encore plus quand il n'y a plus de collège.
Elle dit :
Je me demande ce que tu peux bien faire toute la journée ?
Dis, comment tu fais pour ne pas t'ennuyer ?

Hier, par exemple, j'ai peint les galets que j'ai ramassés dimanche.  Juste un essai. Mieux vaut peindre des cailloux que de les jeter sur les passants.

d'autres cailloux et d'autres encore et encore d'autres

mardi 19 octobre 2010

Don't feed the seagulls


Parce qu'un jour à Langehoog, un goéland m'a  violemment arraché mon casse croûte  sans que je vois arriver le danger ( ce jour là j'ai compris que les corbeilles sur les plages ne servaient pas qu'à protéger du vent), je suis maintenant d'une extrême prudence quand je déballe mon repas en bord de mer.  Surtout quand le pain est au pavot  et rempli de crevettes. Mais M. le futé me dit que ce n'est pas un goéland  c'est une mouette. Grosse alors la mouette et tout aussi intéressée que le goéland de la Frise du Nord.

Don't feed the seagulls, c'était écrit tout le long du bord de mer à Penzance et depuis que j'ai appris cette expression, je m'y tiens.

Mais ça c'était la semaine dernière. Maintenant il pleut, il pleut, il pleut. Ni goélands, ni mouettes. Ni casse croûte pavot crevettes. Mais des écoliers sans école qui profitent du déluge...


lundi 18 octobre 2010

tour du monde en 90 jours


Un katara qui revient à son point de départ. A cause des grandes vacances et de l'impatience de la Poste. Trois mois de voyage. Un autocollant à cocher. Non réclamé. Les tampons c'était plus chouette. Mais les timbres sont bien jolis.
Trois kataras qui repartent vers Prague, Pordic et Quévert...
Et ceux qui attendent un destin sur la terrasse en bambous.

dimanche 17 octobre 2010

Il pleut des confetti rouges


Il pleuviote au dehors.  Mais à l'intérieur, il pleut aussi des confetti rouges, rescapés d'une Ville en Rose et de la monnaie du pape, des je t'aime et des I love you en langage des signes, des baisers champêtres, des cahiers d'écolier et des cartes postales.  Le bonheur vient souvent de la boîte aux lettres. Il est tellement beau ce courrier que j'ai envie de le partager avec vous. Mers(oph)ie. Quel talent.  Quel bon moment j'ai passé en ouvrant ta pochette surprise. Oui, oui, moi aussi  la monnaie du pape est un souvenir d'enfance mais  c'est surtout le nom qui m'intriguait.
Monnaie du pape et amours en cage,  j'en ai laissé un bouquet sur le frigo, cadeau de Dominique.

Ah, le courrier, que ferait on si ça n'existait pas.  Je veux CE LIVRE, enfin je voudrais, Cécily, my dear, I know you are going to London next week, don't forget you're dear mum, lost in Pacific ocean ... ( j'ai lu ça ici, où l'on trouve de bien jolies choses.)



samedi 16 octobre 2010

retour à C

Les K sont de retour à C. Voilà qui devrait rétablir le calme autour de nous. Ce que nous avions mis des heures à installer s'est achevé en quelques minutes. J'ai eu un instant de flottement.

vendredi 15 octobre 2010

13


13 profiterolles ... J'avais accepté la mission et je l'ai accomplie. Reste plus qu'à les manger...


J'ai essayé de me souvenir la dernière fois que j'ai mangé des profiterolles mais ça devait être dans une autre vie, quand on ne savait pas ce que c'était que les calories...

mercredi 13 octobre 2010

oeil magique

Mr Diaby, voyant médium guérisseur a inondé le village avec ses promesses. J'avoue que celle qui propose de "connaître le passé, le présent pour mieux vivre l'avenir "est tentante.


Pour aujourd'hui, je me contenterai de remplir mes poches avec des yeux  de Ste Lucie. En effet, le Bestiaire marin m'apprend que les petits coquillages à la spirale parfaite que je ramasse avec constance depuis des mois ont un pouvoir magique. Nombril de Vénus, oeil de Vénus, oeil de la vierge  ou oeil de Ste Lucie,  peu importe le nom pourvu qu'il éloigne le mauvais oeil.
Le Bestiaire m'apprend aussi que le coquillage ( le turbo)  vit dans les eaux chaudes des récifs coralliens,  dans le Golfe de Gascogne, au Maroc et aux Açores . Je n'en ai jamais trouvé sur les plages de Sao Miguel où on trouvait très peu de coquillages. Ni dans le Golfe de Gascogne. Ni au Maroc.
Demain je récupère les 50 kataras à la Ville et je vais pouvoir recommencer les expéditions. Qui n'a pas son katara ?  Il suffit de demander.

 Je peux même vous glisser un oeil de Lucie.


Souvenir de vacances :

En haut à droite, la poupée en coquillage vient de l'île d'Aix. J'avais,  comme  j'imagine toutes les  filles une fascination pour ces poupées et autres coffrets à bijoux. Je me souviens d'après midi de pluie, à  essayer  vainement d'en fabriquer. Je crois même que j'ai un temps envisager d'en faire mon métier.



mardi 12 octobre 2010

kabosha

On dit que les champs de  squashs ( une courge  verte ayant la forme et un peu le goût  du potimarron) à l'entrée du village sont destinés à l'exportation vers le Japon.  On dit aussi que les Japonais raffolent de ce légume ( kabosha ). La récolte effectuée, on dit que tout le monde pouvait aller ramasser les squashs qui restaient dans le champ.
On en a entendu parler après la bataille mais on n'aurait sans doute pas oser y aller. Malgré tout, il restait tant de squash dans le champ qu'on nous en a offerts. Hier soir, j'ai fait une bonne soupe, ce soir, j'essaie la quiche de Cléa mais sans tofu fumé, je n'en ai pas et demain pourquoi pas le gâteau d'automne, même si ici c'est plutôt l'été qui se profile. Avec le corossol qui accompagnait les squash, un étrange fruit plein de graines au goût de chicklets tutti frutti, j'ai fait de la confiture ( le goût de chicklets tutti frutti disparait  à la cuisson) . Et qui dit confiture dit étiquettes, j'ai du boulot pour demain...


Et sur Wikipédia, je lis que les kaboshas sont délicieux en frites et aussi :

The kabocha, however, was introduced to Japan by Portuguese sailors in 1541, who brought it with them from Cambodia. The Portuguese name for the pumpkin, Cambodia abóbora (カンボジャ・アボボラ), was shortened by the Japanese to kabocha. Certain regions of Japan use an alternate abbreviation, shortening the second half of the name instead to "bobora".


Ah ces Portuguese sailors...



dimanche 10 octobre 2010

week end belge ( propos décousus)



J'ai laissé le sketchbook et les kataras en plan pour aller acheter un tube de blanc. J'ai pris du bleu, on ne sait jamais et même du doré à l'approche des fêtes, ça peut toujours servir. Je me suis retrouvée par hasard dans un week end belge  ( et aussi charentais maritime), plus qu'inattendu. Au théâtre et au cinéma. Mais sans frites.  Et sans neige. Et comme V me demande si j'ai de bonnes adresses à Bruxelles, j'ai avoué que j'en avais mais que je les avais trouvées ici et .

Souvenirs d'école :

Pour illustrer la leçon sur Christophe Colomb, j'avais cru bon  montrer un passage du film de Ridley Scott , le moment de l'arrivée à  Guanahani.  Un élève avait reconnu le personnage principal sans aucune difficulté : Obélix.

Je me souviens aussi d'un charmant collègue dont le fils était dans la classe du fils de  Benoit Delépine et qui se demandait comment se  passaient les réunions parents professeurs.

Louise a parlé d'un film à Cécilia qui a pensé à moi. Et qui me l'a dit. Voilà un film que j'aurais aimé faire. Ou au moins que j'aimerais voir. Les lessiveuses. C'est comme ça qu'on dit en Suisse ?

Nous n'avons pas vu le maire et le directeur du Musée de notre bonne ville de Rochefort  pendant leur séjour calédonien mais grâce au Papalagui, nous savons tout. Micheline Néporon ira en résidence à Rochefort tandis que Daniel Nouraud viendra à Nouméa

jeudi 7 octobre 2010

Bags


J'ai ramené de la Pirogue de bien jolis sacs. Et la Postière m'en a remis deux de plus hier. Ils viennent de Prague, d'une couturière pleine de talent et ont eu bien du mal à arriver jusqu'ici. Les premiers se sont perdus en chemin.
Quand nous avons dîné au restaurant chinois, mes nouveaux amis fidjiens m'ont demandé si c'était habituel à la fin du repas de faire emballer les restes. J'ai été dans l'obligation de leur dire que non, le doggy bag, c'était pas une habitude.



Les bilums papous sont traditionnellement  fabriqués  avec de la fibre végétale mais aujourd'hui on utilise   aussi de la laine.

mercredi 6 octobre 2010

Partir ?

J'ai étiqueté  les confitures anti déprime. J'ai trouvé l'idée de la carte de voeux 2011 que je ne montrerai pas, voilà. J'ai écrit des lettres. Pris des rendez vous. Réglé des problèmes. J'ai même été deux fois à la poste. J'ai fait le tour du village en bonne compagnie. Peint un bout de ficelle en rouge.  J'ai même trouvé du blanc à la quincaillerie. Une petite fille m'a apporté une palme de cocotier qu'elle a ramassée dans la cour de l'école. J'ai pensé à arroser les tomates. J'a fait des petits pains à la farine de manioc bio rapportée du Vanuatu et des pancakes. La farine s'appelle Lapita. J'ai même vu un film avec Kristin Scott Thomas qui s'appelait Partir
D'où vient alors cette étrange impression que je n'ai rien fait de ma journée.

mardi 5 octobre 2010

Murs murs


Un mur nous tend les bras.

Qui a commencé avant les autres ? là,  à gauche au stylo feutre ?
Ben,  il manquait plus que ça. Comme si ça suffisait pas.

lundi 4 octobre 2010

Repeindre le village ?

Pour donner au quotidien un coup de fouet, profitant d'une légère baisse de la température une tournée de confiture bananes papaye. Je crois que j'ai eu la main très lourde côté gingembre et cannelle. Ce n'est plus de la confiture, c'est une bombe... j'ai goûté au réveil, ça vous remet d'applomb. Mon herbier voyageur me signale que l' efficacité  du gingembre est prouvée contre le mal des transports et que la cannelle est antispasmodique.

Qu'est ce qu'on pourrait faire ? Repeindre le village ? Comme à Orgosolo et à San Sperate ? Les Ni Vanuatu et Juliette Pita ont lancé l'idée. On peut fait autre chose que des trous  dans les vitres et dans les coeurs avec des pierres. Tout le monde ne le sait pas.

dimanche 3 octobre 2010

symbole

Rien de tel qu'un bain brûlant  et sulfureux en fin d'après midi pour faire de beaux rêves.

Je n'ai pas le talent de certaine  et certaine pour choisir dans mes lectures des morceaux choisis. J'admire ce talent.  Pourtant,  ce matin, j'ai eu bien du mal à ne pas finir le livre de  Janet Frame que j'ai emprunté à la bibliothèque.
Wébé croyait elle vraiment que j'avais passé dix jours dans une vraie pirogue ?  Il en aurait fallu 4 de la taille de l'Hermione pour nous transporter, sans compter les tambours, les flûtes et les chapeaux en plumes d'oiseau de paradis.  Non, j'ai passé dix jours dans une pirogue symbolique avec des gens d'âges et d'horizon fort différents, une étrange colonie de vacances, avec horaires, briefing et débriefing.  Mais maintenant, il convient d'atterrir.


Quand le sketchbook sera prêt, il y aura sûrement une légère hésitation avant de le poster. D'ailleurs le sketchbook sera t-il prêt à temps ?

samedi 2 octobre 2010

Dans le ventre de la terrasse


Encore un jour dans le ventre de la terrasse. Le village est désert mais dans les champs dès l'aube, chacun était au travail, c'est le moment de préparer les champs d'ignames. Mais je n'ai pas de champ.

Ce dont j'avais envie, c'était d'un vrai bain de mer mais j'ai fini dans les baignoires d'eau brûlante et sulfureuse de la Crouen.

Samedi du courrier. Des tickets de tram praguois, une plage de Porto Pim, des feuilles d'automne, un peu de bise d'octobre, des  nouvelles en vers et mauve, un planning des travaux du 1er étage et même un mail des Solomon islands. Comme je suis en rupture de blanc de titane, j'ai fait une pause pour répondre à tous.
Pas facile de raconter le quotidien au plus juste. On peut toujours essayer...

vendredi 1 octobre 2010

invi(S/C)ible



inviSible
inviCible ?

Quand j'ignorais où et comment seraient exposés les kataras et la natte d'haïkus, j'avais acheté plusieurs nattes au cas où il n'y aurait pas de murs. Finalement il y eut des murs et il reste les nattes.

J'ai reçu mon magnifique tampon à haiku ( séquestré par les douanes, je n'ai pu le récupérer qu'en payant d'importants frais de dédouanement, pour le plus grand bonheur des mes "amis" postiers). En octobre, rouleau de papier poétique dans boite à lettres métallique.