En 1941, tous les hommes japonais ont été internés à Nouville puis envoyés dans des camps en Australie. A la fin de la guerre, ils ont été renvoyés au Japon. La plupart n'ont jamais revu leurs femmes et leurs enfants en Nouvelle Calédonie.
Il y a aujourd'hui 10 000 calédoniens qui ont un ancêtre japonais.
C'est cette histoire que raconte Mutsumi Tsuda dans son livre âmes errantes, le destin brisé des émigrants d'Okinawa en Nouvelle Calédonie et en particulier l'histoire d'un de ces hommes, Denzo Higa.
Sur la couverture du livre, ce qu'on croit être au premier abord des fleurs de cerisiers sont en fait les tampons utilisés par des travailleurs japonais de la SLN ( société le Nickel)
Hier soir, une fois de plus, la médiathèque de Poindimié où était présenté le livre était un vrai lieu du Destin Commun.
( aux éditions madrépores)
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