mercredi 4 juillet 2012

destins brisés, destin commun


Il y a 120 ans, les premiers travailleurs japonais  sous contrat débarquaient dans le port de Thio pour travailler dans les mines. Beaucoup sont restés  en Nouvelle Calédonie et ont fondé des familles.
En 1941, tous les hommes japonais ont été internés à Nouville puis envoyés dans des camps en Australie. A la fin de la guerre, ils ont été renvoyés au Japon. La plupart n'ont jamais revu leurs femmes et leurs enfants en Nouvelle Calédonie.

Il y a aujourd'hui 10 000 calédoniens qui ont un ancêtre japonais.

C'est cette histoire que raconte  Mutsumi Tsuda dans son livre âmes errantes, le destin brisé des émigrants d'Okinawa en Nouvelle Calédonie et en particulier l'histoire  d'un de ces hommes,  Denzo Higa.


Sur la couverture du livre, ce qu'on croit être  au premier abord des fleurs de cerisiers   sont en fait les tampons  utilisés par des travailleurs  japonais de la SLN ( société le Nickel)

Hier soir, une fois de plus, la médiathèque de Poindimié où était présenté le livre était un vrai lieu du Destin Commun.

( aux éditions madrépores)


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