dimanche 15 janvier 2012
je me suis souvenue
de la première fois. On ne pouvait pas faire autrement que de s'en souvenir pendant le trajet jusqu'à Entrecampos, dans le train pour Queluz et surtout pendant cette longue marche qui nous mena de Restauradores au jardim du Torel puis de l'autre côté jusqu'à Principe Real et Praça de Camoes.
Et cette question : qu'est ce qui nous avait tant plu dans cette ville il y a 27 ans : la lumière, les gens, la langue, le linge à la fenêtre, les pastelarias, la liste n'en finissait pas. Même le speaker qui commentait le match Porto Rio Ave dans le taxi qui nous ramenait à la maison et le terrifiant et interminable Goloooooooo de Porto juste avant de s'arrêter rue Don Pedro IV, nous les ajoutâmes à notre liste.
Il y a un petit poème en prose de Baudelaire qui parle de Lisbonne. Anywhere out of the world.
N'importe où pourvu que ce soit hors du monde
N'importe où pourvu que ce soit à Lisbonne.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire