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vendredi 20 juillet 2012
Nouméa by bus
Karuia Bus a rajouté des lignes de bus et elles ont changé de numéros. Mes photos exposées au centre d'art jusqu'à la fin du mois d'août sont has been. Je n'ai aucune nouvelle des kataras abandonnés aux arrêts de bus.
Pendant trois jours, j'ai pris le bus à Nouméa sans poireauter, ni prendre racines, ni sécher sur place, ni faire le pied de grue, ni moisir...la presse exagère toujours. Vive le transport commun.
Source Les Nouvelles Calédoniennes
mercredi 18 juillet 2012
Downtown
(Cerisiers en fleurs, une installation de Mutsumi Tsuda au musée de la Ville de Nouméa évoque la présence des Japonais à Nouméa avant la seconde guerre mondiale)
mardi 12 juin 2012
chassé croisé de juin
L'exposition Ko Neva est terminée et je prends la route demain matn pour aller chercher la malle et les valises remplies de kataras noirs et blancs. En espérant que le niveau des creeks baisse.
Katariste, un vrai métier.
mardi 5 juin 2012
Festin
De nouveaux kataras pour la ligne bleue ( je vais garder le petit pour ma collection personnelle). J'aime beaucoup abandonner mes kataras aux arrêts de bus. Mais je reconnais que j'aimerais bien de temps en temps en avoir des nouvelles. Pour le moment, rien.
Je me suis inscrite pour le Festin de la fin à la galerie Onze et demi à Nouméa au mois d'août prochain.
Et on ne mangera pas des kataras. Je vais commencer par relire les fabuleux menus de Blaise Cendrars.
MENUS
Foie de tortue verte truffée
Langouste à la mexicaine
Faisan de la Floride
Iguane sauce caraïbe
Gambas et choux palmistes
*
Kankal-Oysters
Salade de homard cœur de céleri
Escargots de France vanillés au sucre
Poulet de Kentucky
Desserts café whisky canadian-club
*
Ailerons de requin confits dans la saumure
Jeunes chiens mort-nés préparés au miel
Vin de riz aux violettes
Crème au cocon de ver à soie
Vers de terre salés et alcool de Kawa
Confiture de algues marines
*
Soupe à la tortue
Huîtres frites
Patte d’ours truffée
Langouste à la Javanaise
*
Ragoût de crabes de rivière au piment
Cochon de lait entouré de bananes frites
Hérisson au ravensara
Fruits
En Voyage 1887-1923
"Mais, quand d’un passé ancien , rien ne subsiste, après la mort des autres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir."
Marcel Proust À la recherche du temps perdu
Serons nous trop gourmands pour nos dernières volontés?
Alors que certains se préparent au cas où une catastrophe surviendrait en stockant des rations de survie pour tenir tant qu'ils peuvent... Nous recherchons des artistes, plasticiens, comédiens, musiciens, poètes, pour inventer le repas solennel et somptueux donné en l'honneur de la fin et fabuler sur le boire, le décor et les convives souhaités.
La question posée est simple:
Qu'apporterez vous à votre ultime repas?
Une expo forcément évolutive et éphémère... dont les durées de vie des oeuvres varieront entre le temps d'un vernissage aux deux semaines d'expo.
Contraintes : Pour l'instant il n'y en a pas. Pour les créations éphémères, pensez à la façon dont elles peuvent être "archivés" pour le temps de l'expo (photograpie, films, impressions...). Ne vous souciez pas de l'espace confiné de la galerie, des créations monumentales et en exterieur sont envisageables.
Envoi des dossiers de candidature de préférence avant le 20 juillet 2012 au couriel suivant: onze.5@hotmail.com ou en pièce jointe sur la page facebook de la Galerie Onze Etdemi
Il sera apprécié que le dossier de candidature comprenne les documents suivants :
- CV (curriculum vitae) de l’artiste (mis à jour);
- la fiche de projet expliquant la démarche et l'oeuvre réalisée;
- une photo de maquette, un croquis et/ou un plan de l'oeuvre, avec une légende (titre de l'oeuvre, dimensions, techniques, matériaux);
Sélection des candidatures : le 30 juillet 2012
Résultat de la sélection : communiqué par tél. ou par email
Réception des œuvres : au plus tard le 19 août 2012
samedi 26 mai 2012
la Belgique pacifique
vendredi 25 mai 2012
Rencontre à l'abribus
Ce jour là, à l'arrêt de bus CC Tjibaou, une sympathique famille de touristes suisses allemands, enchantée de sa visite et préparant son tour de la Grande Terre.
jeudi 24 mai 2012
Katarabribus
transport
commun, sur la ligne bleue et sur la ligne violette
(
je vous salue dans le silence, 3ème partie)
Il
y a longtemps que je voulais amener mes kataras* dans les rues de
Nouméa. L'exposition « La ville et ses chemins de traverse »
m'en donne l'occasion.
Je
vis loin de Nouméa et je m'y sens étrangère. J'ai cherché à
renouveler mon regard sur la ville, à trouver une autre manière de
l'explorer : j'ai pris le bus.
J 'ai
pris la ligne bleue qui traverse la ville d'ouest en est et d'est en
ouest puis la ligne violette qui va du nord au sud et du sud au nord,
deux lignes de bus qui passent à proximité du Centre d'art.
Nouméa,
ville océanienne ? s'interroge Dorothée Dussy dans son livre sur
la ville de Nouméa, sa géographie, son histoire et ses habitants.
Une
ville océanienne, sans aucun doute quand on voyage en bus même si
les arrêts s'appellent Jean Moulin ou 18 juin. Les chemins
suivis par les bus dévoilent d'autres villes dans la ville, il y a
du visible et de l'invisible, du tape à l'oeil et du caché.
Il y a aussi des rencontres aux arrêts de bus.
C'est
aux arrêts de bus couverts de signes que j'ai décidé
d'installer mes kataras de façon éphémère, à proximité du
Centre d'art, puis pendant la durée de l'exposition du 24 mai au 29
août sur l'itinéraire des lignes bleue et violette, les offrant au
regard des passagers et des passants (et les offrant tout court).
A
ces « voyageurs quotidiens », je dédie la
troisième partie de Je vous salue dans le silence**
*Peu
de temps après mon arrivée à Canala, j'ai commencé à
peindre ces masques que j'ai appelé « katara », mot
que j'ai emprunté à la langue xaracuu. J'ai ramassé ces restes
de palmes au milieu des feux ou au pied des cocotiers, taillés
par les hommes. Ce sont la forme et la taille de chaque palme
qui me dictent le graphisme. En séchant, le masque se modifie
encore, comme s'il continuait à vivre , il rétrécit ou
s'élargit, se tord dans un sens ou dans l'autre. Ces kataras
sont pour moi comme des mots que je n'arriverais pas à prononcer
ou qu'on n'arriverait pas à entendre : une tentative pour
communiquer avec mon environnement : naturel, humain et
maintenant urbain. Des messages, des messagers.
**La
première partie ( une natte, 31 haikus, 50 masques) :dédiée aux
femmes de
Canala a
été présentée au Centre d'art pendant le Festival des arts
mélanésiens en
2010.
La
seconde ( Un autoportrait en Océanie : 5 valises, une malle, 50
masques) dédiée
aux
élèves du lycée agricole de Pouembout est actuellement au Centre
Culturel
Tjibaou
dans le cadre de l'exposition Ko Neva.
mercredi 23 mai 2012
variations sur abribus
fin mai 2012
En quelques semaines, le même abribus. Recouvert de blanc et aussitôt recouvert de tags. Il faut dire que ça fait de bien beaux murs d'expression...
mi mai 2012
début mai 2012
mardi 22 mai 2012
Donc je les ai semés
mercredi 16 mai 2012
étiqueter
L’espace urbain construit l’environnement quotidien de ceux qui y vivent et constitue une part de notre expression matérielle. On peut lire dans la ville l’organisation de la vie en société. On peut comprendre comment un peuple transforme un paysage en fonction de son développement historique, économique et culturel. Il y a dans ce paysage urbain le dessein de voies principales qui tendent à nous réunir et à tracer des chemins prédéfinis.
L’artiste sera celui qui empruntera des chemins secondaires.
Révélateur de perspectives pour la ville, l’artiste œuvre au dévoilement de l’espace monde. Si l’urbanisme travaille à la nécessaire cohésion d’un ensemble, l’artiste par sa démarche individualiste et singulière trace de nouvelles voies dans les espaces communs.
Vous êtes invités à explorer le territoire de la ville, à ouvrir des voies inédites, à aider à renouveler des regards sur nos chemins quotidiens, à conférer du sens et du sensible, en travaillant sur la mémoire, le visible et l'invisible, l’anecdote, le privé et le public, les bancs et places publics mais aussi les vitrines et façades… à regarder ses habitants avec un œil tendre ou cynique... pour faciliter l'appropriation sociale et l'identification à une ville protéiforme qui est une véritable couture, un tricotage, un rapiéçage, d’éléments en juxtaposition ou en superposition.
La ville est là, avec ses surcharges, ses circulations, ses instants, ses jours, ses nuits… Mais il reste le plus difficile : Comment travailler à sa lecture, à sa poésie ? Comment rajouter du signe à un univers de signes ? Comment dénoncer ses rouages et ses dérives sans juste l’illustrer ? Nous vous invitons à proposer un projet qui s’encrera sur une lecture de second degré de la ville de Nouméa.
Un carnet de voyage…
dimanche 13 mai 2012
street art
Retour à la ville pour une deuxième tentative. Mais sans assistant. Pas facile d'installer et de photographier en même temps, d'autant qu'apparemment demain c'est le ramassage des déchets verts. Il s'agit de ne pas trop trainer dans le coin sous peine de finir au compost.
vendredi 4 mai 2012
brousse électorale ( entre les deux tours)
Mais il y a également dans les guérites, sur le bord de la route, des images qui rappellent que, bien que nous soyons en terre indépendantiste ( on a peu voté ici mais majoritairement Hollande) nous sommes quand même entre les deux tours de l'élection présidentielle.
(Hollande entre Eloi Machoro, Atai et Bob Marley)
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