long week end entre soeurs

Il y a le bac de la Ouaième qu'on ne se lasse pas de traverser et de l'autre côté, il y a Ouane Batche , Tao et sa cascade.

Conte d'automne ( ou de printemps)

C'est en cherchant une citation  de St Exupéry à écrire sur mon billet de 50 F ( pour l'exposition Art et subversion au Centre d'art) que je suis tombée sur un extrait du petit Prince qui m'a donné l'idée du conte : " Comment les hommes ont trouvé leurs racines" Finalement le billet de 50 F n'est pas arrivé à temps pour l'exposition....
Cette histoire doit beaucoup au chemin kanak du Centre Tjibaou et au sentier botanique de l'îlot Hyengha à Hienghène et à tout ce que j'ai appris durant ces trois années passées en Océanie mais aussi aux écoliers de Rochefort à qui j'en ai lu et avec qui j'en ai écrit.
On pourra  lire ce conte intégralement ICI

danse avec les bambous

Les bambous, ça ne sert pas seulement à graver et à peindre, ça sert aussi à danser et à faire de la musique.

samedi, médiathèque de l'ouest, fête des bibliothèques, les danseuses et les musiciens de Pombai, dans la Chaîne.

 Et en prime, Kaora qui a enthousiasmé le jury.

Waké chaa

Je n'ai pas beaucoup appris le xaracuu à Canala et je le regrette mais je sais dire : travailler ensemble.
C'est ce qu'on fait au lycée agricole de Pouembout et c'est un bonheur d'y retourner.

sur la route

du travail ( le vrai ?) je me suis arrêtée pour prendre trois photos en pensant  que la route de Chambon était moins sinueuse et n'avait pas la même couleur mais c'était bien aussi.

encore des kataras

Ils n'attendent plus que le feu vert pour envahir la ville et les lignes bleues et violettes. Encore 2 et c'est la cinquantaine. Cinquante kataras, c'est  comme ça.

Ils étaient cinquante pour encadrer la natte poème dédiée aux femmes de Canala.
Ils sont cinquante dans des valises en  guise d' autoportrait dédié aux lycéens de Pouembout.

jusqu'en juin au Centre culturel Tjibaou, Ko Neva la nature en harmonie avec la culture

souvenir d'école

Je me souviens qu'en 2003, à Rochefort,  j'avais des élèves de CE2 et de CM1 et nous avions mis en scène  avec enthousiasme l'excellent  livre de Thierry Lenain Vive la France.  9 ans plus tard, certains d'entre eux doivent avoir l'âge de voter . Est ce qu'ils se  sont souvenus  de Lucien, le chef ( qui resta seul avec le seul enfant pareil que lui : lui.) au moment de déposer leur bulletin dans l'urne ?

 (à Rochefort, une troupe de théâtre de rue dont j'ai oublié le nom )

Ecoute les voix de Muckaty

L'Australie n'a pas de centrales nucléaires mais de grosses réserves d'uranium et un petit réacteur expérimental.

...

A l'heure exacte où a fermé  notre bureau de vote, le vôtre a ouvert de l'autre côté.

mais à l'heure où vous connaitrez les résultats il est possible que nous  dormions encore.

(quartier des confluences , Lyon, janvier 2O12)

déchirements

Il y a plus de déchireurs que de colleurs d'affiches par ici. ça donne envie d'installer des kataras sur les panneaux vides. ou alors c'est l'oeuvre de la pluie? ( photographié par A)
J'ai toujours aimé les affiches déchirées. mais chut... je vous salue dans le silence.

jour de pluie et de kataras

Quatre nouveaux ( il en manque encore 10 pour que les équipes soient complètes) pour la ligne bleue et la ligne violette mais les violets ont l'air bleu sur cette image. Les images sont trompeuses. La pluie est invisible et pourtant elle est torrentielle.

brousse électorale

et à Brest

soyons tous candidats

Je ne veux pas du nucléaire mais plus encore, je ne veux pas que l' Etat français empoisonne le monde en continuant à vendre des  centrales nucléaires Il  a déjà empoisonné Mururoa avec ses essais nucléaires.
Je ne veux pas d'une France raciste et xénophobe.

Lisez Yoko Tawada Journal des jours tremblants  Après Fukushima.

"un écrivain a proposé de créer  une loi qui obligerait les hommes politiques et autres spécialistes prônant la sûreté du nucléaire à venir,tous, habiter à proximité immédiate de ces centrales." Y T

Que revienne le temps des cerises à Fukushima et ailleurs. Et sans pesticides.

take the bus

Hier après midi, il n'y a pas eu de bus à Nouméa entre midi et 14 heures .

Pourtant " it's smarter to travel in groups" quand le bus arrive à l'heure, qu'il y en a souvent et qu'on voyage confortablement.

Rendez vous prochainement sur la ligne bleue et sur la ligne violette. 

sleeping shop

Le magasin dort. Réveillez le...  Et pour tous ceux qui ont la tête en bas. Pas de frais de port. Livraison fin mai par porteur spécial...

où sont les autres candidats ?

Ici, les panneaux électoraux ont été installés un peu partout mais seul un candidat s'affiche et il a passé un sale week end sous le soleil des tropiques, on dirait . Où sont passés les autres ?

et le dimanche ...

chez Maria, à Hienghène, juste avant le bac de la Ouaième.

le samedi c'est bingo

Non, je n'ai pas gagné la brouette jaune ni la bétonneuse  orange. D'ailleurs je n'ai rien gagné. Mais le sauté de cerf aux ignames patates douces et taros était fin bon.

ne rien jeter mais pourquoi

Ces petits tableaux de rien du tout sont une occasion d'utiliser les magnifiques jetons de loto ramassés par V. à la fin d'un marché aux puces à Bruxelles et rangés dans un joli sac à dragées.

De gauche à droite on reconnaitra aussi  le titre d'un livre de géographie européen  du début du siècle consternant de stupidité et de racisme et ne méritant que d'être découpé menu, un  débris de the coral suite, deux cailloux peints sans but, un essai de papier en feuille de bananier du jardin, un débris des cartes de voeux 2012 et du sketchbook project 2012 , un débris des cartes postes de Séoul et  des affiches proposées à Livre mon ami jamais arrivées à leur destinataire mais ayant poireauté des semaines à la poste restante de Magenta et revenues finalement à l'envoyeur, tant mieux.
Un morceau du tapacman, des débris du sketchbook 2012, des déchets de  la plage de Tieti alu et plastique que les dauphins ne mangeront pas, deux graines rouges et noires ramassées à Hienghène , une valise découpée dans le catalogue Manufrance, une lettre du diamino de mémère  vestige de la petite maison d'Aytré qui à  l'heure qu'il est doit avoir définitivement disparu, étant située dans une zone noire suite à la tempête Xynthia.
Il doit bien y avoir une explication à mon incapacité à jeter.

De quoi remplir une vie

Il y a une deuxième papaye sur le papayier. La menthe prospère. Je vais semer de la roquette et du persil. Je range mes affaires, je recycle de menus déchets. De quoi remplir une vie. Et toujours ce bonhomme noir qui lève énigmatiquement les bras.

destin océanien

toujours le petit bonhomme  marquisien qui lève les bras et qui ne s'en lasse pas. et le vieux livre de botanique tchécoslovaque sauvé de la poubelle ravi de son destin océanien.
La musique du jour vient de Sao Paulo via Lisboa.

sur la ligne bleue

Sur la presqu'île de Tina, 15  kataras poireautant en rang d'oignons à l'ombre de l'abribus. En  recherche de chemins de traverse.
Ligne bleue reliant  le centre ville à St Quentin en passant par le Centre culturel Tjibaou.