samedi 28 janvier 2012
Bye Bye Rochefort(zinho)*
* zinho, diminutif en portugais est une marque d'affection...
( pendant nos vacances d'été en hiver, nous avons appris avec tristesse la mort de Césaria Evora, de Vaclav Havel et de Zdenek Miler qui nous accompagnaient depuis longtemps)
lundi 23 janvier 2012
gosto muito de te ver, leaozinho
C'est la chanson que j'avais dans la tête pendant ces quelques jours lyonnais. Et qui me fait penser à Leila et à Rio.
A Lyon, j'aime aussi me promener dans les gratte ciels de Villeurbanne avec Mano et je repense au Familistère de Guise.
A Lyon, j'aime aller au TNP flambant neuf voir une pièce de Joël Pommerat et je repense aux autres pièces de JP que j'ai vues au théâtre de la Coupe d'or.
Comme quelques jours à Lisbonne me donnent envie d'habiter Lisbonne, quelques jours à Lyon me donnent envie d'habiter Lyon.
A Lyon, j'aime passer du temps avec Hervé et Laurence et je repense à Lisbonne.
A Lyon , j'aime aussi manger un couscous d'hiver avec Naziha et je repense à Prague.
A Lyon, j'aime aussi me promener dans les gratte ciels de Villeurbanne avec Mano et je repense au Familistère de Guise.
A Lyon, j'aime aller au TNP flambant neuf voir une pièce de Joël Pommerat et je repense aux autres pièces de JP que j'ai vues au théâtre de la Coupe d'or.
mercredi 18 janvier 2012
et marché encore ( la vie en rose et en noir et blanc)
sur les pavés noirs et blancs
et nous avons monté et descendu des escaliers
des rues, des avenues
traversé des places
et emboîté le pas des amis
mardi 17 janvier 2012
nous avons mangé
( et nous avons mangé des yeux les bols de sopa des dames de la Baixa debout au comptoir, les coupes d'arroz doce des vitrines et les bifanas de la praça da Figueira)
lundi 16 janvier 2012
Nous avons marché
Il fallait réaliser où nous étions. C'était si inattendu de se retrouver là en janvier 2012 et même temps tant attendu. Nous avons laissé nos pieds faire, ils nous ont emmené jusqu'au fleuve.
dimanche 15 janvier 2012
je me suis souvenue
de la première fois. On ne pouvait pas faire autrement que de s'en souvenir pendant le trajet jusqu'à Entrecampos, dans le train pour Queluz et surtout pendant cette longue marche qui nous mena de Restauradores au jardim du Torel puis de l'autre côté jusqu'à Principe Real et Praça de Camoes.
Et cette question : qu'est ce qui nous avait tant plu dans cette ville il y a 27 ans : la lumière, les gens, la langue, le linge à la fenêtre, les pastelarias, la liste n'en finissait pas. Même le speaker qui commentait le match Porto Rio Ave dans le taxi qui nous ramenait à la maison et le terrifiant et interminable Goloooooooo de Porto juste avant de s'arrêter rue Don Pedro IV, nous les ajoutâmes à notre liste.
Il y a un petit poème en prose de Baudelaire qui parle de Lisbonne. Anywhere out of the world.
N'importe où pourvu que ce soit hors du monde
N'importe où pourvu que ce soit à Lisbonne.
jeudi 12 janvier 2012
déballer/emballer
Je pourrais même essayer de les faire durer cinquante années.
En attendant, je déballe le 51 ème dès samedi matin : un aller retour à Lisbonne avec Valou.
dimanche 8 janvier 2012
l'enfer ? (1)
(Enfants, on criait très fort et d'une seule voix aux automobilistes perdus : vous êtes en sens interdit.)
J'ai placé l'appareil photo sur la fenêtre de la voiture et j'ai essayé de bouger le moins possible. Je n'ai pas vu grand chose, juste que les maisons n'ont pas été démolies. Elles sont ouvertes à tous les vents et ont visiblement été visitées par des naufrageurs aux petits pieds.
Etrangement le film est presque blanc comme irradié, comme si tout était déjà presque effacé.
Puisque c' était ouvert, j'ai traversé le jardin, je suis entrée par la porte de la chambre. Là dans cette pièce minuscule, je me suis demandée comment on y faisait tenir un lit double et deux lits superposés.
La seule chose qui n'a pas changé c'est le portique que mon grand père avait commandé pour nous au ferrailleur de la rue de la demie lune qui s'appelait le père Denis.
Dans mon souvenir, la voie ferrée rasait le mur de la cuisine. En réalité, elle est à une dizaine de mètres.
J'ai pensé : plus personne ne passera ses vacances dans un endroit pareil.
(1) Quand je suis revenue vivre par ici, j'ai écrit quelques pages sur la plage d'Aytré que j'ai intitulées : la plage d'Aytré, le paradis. Sans point d'interrogation.
vendredi 6 janvier 2012
Demain s'il fait beau
La voix dans le train qui rase le mur du fond, a dit : qui peut bien passer ces vacances dans un endroit pareil ?
Moi, ça me semblait le paradis sur terre.
1er janvier 2012 Les Boucholeurs, Chatelaillon
mercredi 4 janvier 2012
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lundi 2 janvier 2012
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