why?

bonnes résolutions d'hiver

J'ai décidé de remplir à nouveau le magasin. Tous les trois mois, les "articles" (items) disparaissent d'eux mêmes si on ne les renouvelle pas. (Entre nous, je ne sais pas ce que je vais faire de tous ces haikullages qui me restent sur les bras...)

J'ai aussi décidé de participer de nouveau au Sketchbook Project. Cette année, il y aura une halte à Melbourne, c'est peut être l'occasion d'y retourner pour partir à la recherche de Miso et Ghostpatrol.

surface

Tête de Méduse par le Caravage, huile sur cuir marouflé monté sur bois, v. 1592–1600, galerie des Offices

Avant de plonger, je me suis souvenue que je l'avais déjà fait il y a très longtemps dans une piscine pendant un stage de natation et que je n'avais pas aimé ça.

Pendant la plongée, j'ai essayé de me convaincre que tout allait bien en multipliant le geste qui consiste à former un rond avec ses doigts jusqu'au moment où, prise de panique, je me suis souvenue de ma naissance*. et j'ai agité la main en ondulant. Je suis remontée à la surface.
Ne voulant pas finir sur un échec, j'y suis retournée et j'ai passé une demi heure à m'appliquer à respirer le plus calmement possible.  Mon accompagnateur me montrait des poissons dont je me fichais comme de l'an quarante. De temps en temps, je regardais en haut pour vérifier que la surface était toujours là.

(*On m'a toujours dit que j'étais née avec le cordon enroulé autour du cou. On se cherche toujours des circonstances atténuantes.)

ça s'appelle un baptême de plongée mais sur les rares photos qui ont été prises et que je ne montrerai pas je fais une tête d'enterrement et  j'ai un teint cadavérique. Je ressemble à la  Méduse  mais qui ne pétrifierait personne d'autre qu'elle même.

Qui a dit ? : j'aurais préféré avoir une mère casse-cou.

Je me suis quand même achetée des palmes (d'occasion) et j'ai aussitôt repris mon tuba. Avec émerveillement. La prochaine fois, j'emmène  un carnet de croquis et un crayon. J'ai une passion pour les formes des coraux.

Ce matin,

Et cet après midi,  j'ai plongé dans le lagon. Avec des branchies.

tortillons

Qui a donné au pied de chouchoute le signal de départ ? Juste avant le solstice d'hiver ? En quelques jours, il a tout envahi, accrochant ses tortillons  à tout ce qu'il rencontre sur son passage : grillage, pied de letchi, papayier, charpente, mobiles...

dictionnaire

Dany Laferrière entre  dans le Larousse, c'est peut être l'occasion de lui envoyer le haiku-llage que je lui destine depuis longtemps...

Daily happiness

op

opening the mailbox and discovering treasures

fatality free friday

C'était un vendredi sur Federation Square, Melbourne, Australie. Shoes, shoes, shoes.

light

J'ai trouvé un trésor dans une papeterie de Sydney : des letraset  blanches   american typewriter light.

beautiful australian window shopping ( allez j'y retourne un peu)

Sur un banc de the Rocks, j'ai cru voir mémé mais jeune.

A  Newtown, j'ai vu le service à thé idéal.

Je n'ai pas trouvé de Elle australien ( ça n'existe pas)  pour ma fashion  victime de nièce mais j'ai trouvé mieux : FRANKIE

demi-lunes

Sur le chemin de la cascade, en sortant du jardin à gauche, une suite de demi-lunes*

*n.f. Bâtiment en tôle de forme semi-cylindrique. Les demi-lunes ont été introduites en 1942 par l'armée américaine durant la guerre du Pacifique. Laissées sur place elles ont été longtemps utilisées comme entrepôts (docks), magasins (stores), voire comme habitations. Il en subsiste encore, notamment dans la zone portuaire du centre ville à Nouméa. L'acier américain était de qualité.


(source : dictionnaire du calédonien)

Regarder dehors

Un des plaisirs des musées est de regarder par la fenêtre. Je suis d'accord avec Marie qui l'a lu chez Philippe Delerm. Ce jour-là, nous sommes restées  un long moment à regarder deux groupes de sportifs  et un ibis sur la pelouse au pied de la New South Wales Gallery. C'est là que j'ai eu envie d'utiliser la touche vidéo de mon appareil photo.

A la New South Wales Gallery, au Musée d'art contemporain de Sydney, j'ai aussi beaucoup aimé le travail d'une artiste australienne au nom indien, née à Singapour, ayant grandi en Malaisie. Je n'ai malheureusement pas fait de photos, c'était impossible à photographier : Simryn Gill

sous tous les angles

 par tous les temps, à toute heure du jour, l'Opera house . Du pont, du quai, du ferry, des marches.

Pendant ce voyage, comme dit A., j'ai découvert la touche vidéo de mon appareil photo : mes sujets préférés : l'opéra  vu du ferry, l'opéra vu du pont avec les ombres des voitures qui défilent, les sportifs du dimanche avec leur coach ou même sans coach. Malheureusement ( ou heureusement) je n'ai pas découvert la touche vidéo sur ce blog. 

To Kutcha Edwards

Hi

I had the great privilege to listen to your songs in Melbourne at the exhibition "Living water". I just want to tell you that it was one of the best memories of my ten days  journey in Australia. 
Thank you so much

At the moment I tried to know who was singing and nobody could answer. At night, on TV, we saw you singing for the National Sorry day. Finally using the title of your song "is that what we deserve ?" we discovered your name and site and all your songs on the web, Mr Kutcha Edwards.


Best regards




CC

A Melbourne, on avait le droit  de faire des photographies. Marie m'a envoyé un article fort intéressant sur la photographie au Musée ((ici)