mercredi 30 mai 2012

Début de la fin


L'Impossible propose à ses lecteurs de raconter un souvenir d'été pour le numéro d'été. Je n'ai toujours pas  réussi à lire l'Impossible. Ici ça semble impossible. Mais j'ai  décidé de  recopier La plage d'Aytré le paradis. parce que le 15 juin, il n'y aura plus rien rue de la plage. C'est le journal qui le dit.




lundi 28 mai 2012

atterrisage en douceur



Après tous ces voyages, il fallait bien  quelques nouveaux  kataras pour  atterrir en douceur.
Les derniers déposés aux arrêts de bus ont déjà disparu de la circulation. En aurons nous  un jour des nouvelles ? J'aurais peut être du écrire mon adresse comme  quand nous  lancions des ballons rouges à la fête de Lamballe en espérant qu'ils iraient jusqu'à Moscou ou à Pékin.


Ace collective association  australienne contre le nucléaire cherche des oeuvres d'art pour sa vente aux enchères de septembre. Participez.



dimanche 27 mai 2012

nu



Dans la langue française, on peut  le secouer, y monter, s'y accrocher ou le gagner mais dans ce dernier cas, il s'agit d'une déformation de coquetier ( on accrochait un coquetier en haut des mâts de cocagne et les cocotiers sont de bien beaux mâts de cocagne)


en paici comme en xaracuu , on dit  : nu

Et parler du cocotier, ça change des abribus.

samedi 26 mai 2012

la Belgique pacifique


Sur la ligne bleue et sur la ligne violette, je pense à Marie (et à son coin de table) qui aime bien les aventures des kataras. Parfois, et ce n'est pas une blague, les arrêts s'appellent Namur, Charleroi et même Albert 1er ,  ça paraît un peu surréaliste.


vendredi 25 mai 2012

Rencontre à l'abribus


Ce jour là, à l'arrêt de bus CC Tjibaou, une sympathique famille de touristes suisses  allemands, enchantée de sa visite et préparant son tour de la Grande Terre.

jeudi 24 mai 2012

Katarabribus


transport commun, sur la ligne bleue et sur la ligne violette
( je vous salue dans le silence, 3ème partie)

Il y a longtemps que je voulais amener mes kataras* dans les rues de Nouméa. L'exposition « La ville et ses chemins de traverse » m'en donne l'occasion.

Je vis loin de Nouméa et je m'y sens étrangère. J'ai cherché à renouveler mon regard sur la ville, à trouver une autre manière de l'explorer : j'ai pris le bus.
J 'ai pris la ligne bleue qui traverse la ville d'ouest en est et d'est en ouest puis la ligne violette qui va du nord au sud et du sud au nord, deux lignes de bus qui passent à proximité du Centre d'art.

Nouméa, ville océanienne ? s'interroge Dorothée Dussy dans son livre sur la ville de Nouméa, sa géographie, son histoire et ses habitants. Une ville océanienne, sans aucun doute quand on voyage en bus même si les arrêts s'appellent Jean Moulin ou 18 juin. Les chemins suivis par les bus dévoilent d'autres villes dans la ville, il y a du visible et de l'invisible, du tape à l'oeil et du  caché. Il y a aussi des rencontres aux arrêts de bus.

C'est aux arrêts de bus couverts de signes que j'ai décidé d'installer mes kataras de façon éphémère, à proximité du Centre d'art, puis pendant la durée de l'exposition du 24 mai au 29 août sur l'itinéraire des lignes bleue et violette, les offrant au regard des passagers et des passants (et les offrant tout court).

A ces « voyageurs  quotidiens », je dédie la troisième partie de Je vous salue dans le silence**


          *Peu de temps après mon arrivée à Canala, j'ai commencé à peindre ces masques que j'ai appelé « katara », mot que j'ai emprunté à la langue xaracuu. J'ai ramassé ces restes de palmes au milieu des feux ou au pied des cocotiers, taillés par les hommes. Ce sont la forme et la taille de chaque palme qui me dictent le graphisme. En séchant, le masque se modifie encore, comme s'il continuait à vivre , il rétrécit ou s'élargit, se tord dans un sens ou dans l'autre. Ces kataras sont pour moi comme des mots que je n'arriverais pas à prononcer ou qu'on n'arriverait pas à entendre : une tentative pour communiquer avec mon environnement : naturel, humain et maintenant urbain. Des messages, des messagers.

    **La première partie ( une natte, 31 haikus, 50 masques) :dédiée aux femmes de
    Canala a été présentée au Centre d'art pendant le Festival des arts mélanésiens en
    2010.
    La seconde ( Un autoportrait en Océanie : 5 valises, une malle, 50 masques) dédiée
    aux élèves du lycée agricole de Pouembout est actuellement au Centre Culturel
    Tjibaou dans le cadre de l'exposition Ko Neva.




mercredi 23 mai 2012

variations sur abribus

fin mai 2012

J'ignore quel est le budget peinture blanche  de ceux ( la compagnie de bus ? la Ville ?) qui  tentent en vain de neutraliser les graffiti sur les abribus.  Je rêve qu'on propose à des artistes d'organiser des ateliers avec les jeunes des quartiers concernés.
En quelques semaines, le même abribus. Recouvert de blanc et aussitôt recouvert de tags. Il faut dire que ça fait de bien beaux murs d'expression...


mi mai 2012
début mai  2012

mardi 22 mai 2012

Donc je les ai semés


Et je n'en avais pas assez, c'est long une ligne de bus. J'en referai d'ici la fin du mois d'août et j'y retournerai. J'ai semé le matin de bonne heure et à midi, je suis repassée. La plupart était toujours à la place où je les avais posés et quelques uns avaient disparu. Il y avait un vent fou aujourd'hui.



dimanche 20 mai 2012

Des journées entières ...

Dans les arbres, il y a souvent des oiseaux, plus rarement des humains qui s'accrochent aux branches.


Kaoris, Parc des grandes Fougères, Farino,  18 mai 2012


Retour à Canala,  pin colonnaire du jardin de Fanny, 18 mai 2012

mercredi 16 mai 2012

étiqueter


L’espace urbain construit l’environnement quotidien de ceux qui y vivent  et constitue une part de notre expression matérielle. On peut lire dans la ville l’organisation de la vie en société. On peut comprendre comment un peuple transforme un paysage en fonction de son développement historique, économique et culturel. Il y a dans ce paysage urbain le dessein de voies principales qui tendent à nous réunir et à tracer des chemins prédéfinis.
L’artiste sera celui qui empruntera des chemins secondaires.
Révélateur de perspectives pour la ville, l’artiste œuvre au dévoilement de l’espace monde. Si l’urbanisme travaille à la nécessaire cohésion d’un ensemble, l’artiste par sa démarche individualiste et singulière trace de nouvelles voies dans les espaces communs.
Vous êtes invités à explorer le territoire de la ville, à ouvrir des voies inédites, à aider à renouveler des regards sur nos chemins quotidiens, à conférer du sens et du sensible, en travaillant sur la mémoire, le visible et l'invisible, l’anecdote, le privé et le public, les bancs et places publics mais aussi les vitrines et façades… à regarder ses habitants avec un œil tendre ou cynique... pour  faciliter l'appropriation sociale et l'identification à une ville protéiforme qui est une véritable couture, un tricotage, un rapiéçage, d’éléments en juxtaposition ou en superposition.
La ville est là, avec ses surcharges, ses circulations, ses instants, ses jours, ses nuits… Mais il reste le plus difficile : Comment travailler à sa lecture, à sa poésie ? Comment rajouter du signe à un univers de signes ? Comment dénoncer ses rouages et ses dérives  sans juste l’illustrer ? Nous vous invitons à proposer un projet qui  s’encrera sur une lecture de second degré de la ville de Nouméa.
Un carnet de voyage…
( texte de l'appel à projets pour l'exposition La ville et ses chemins de traverse)








mardi 15 mai 2012

leila




Les lettres et les paquets de Leila sont déjà des oeuvres d'art. 
Et grâce à mes amis, ma petite banque mondiale est prospère.


lundi 14 mai 2012

arbres urbains


Est ce  que les arbres de la ville parlent ?   Est ce que c'est le bruit des voitures qui nous empêche de les entendre ?  Sur l'écorce, on dirait une langue inconnue.

Les aborigènes de la Nouvelle Galles du Sud gravaient les troncs des arbres.

dimanche 13 mai 2012

street art



Retour à la ville pour une deuxième tentative.  Mais sans assistant. Pas facile  d'installer et de photographier en même temps, d'autant qu'apparemment demain c'est le ramassage des déchets verts. Il s'agit de ne pas trop trainer dans le coin sous peine de finir au compost.

vendredi 11 mai 2012

Waké chaa (2)


D'une côte à l'autre, d'un lycée à l'autre, du matin au soir. Comment on dit " encore" en langue ?

mercredi 9 mai 2012

rivage

Sur le rivage, il n'y a pas que des enfants qui jouent dans les flaques, des pêcheurs et des coquillages.
mais le travail conjugué du feu, du vent et de l'océan sur la tôle  donne des couleurs étonnantes.


mardi 8 mai 2012