mercredi 29 février 2012

forever free


j'arrive plus à m'arrêter. Et heureux anniversaire, ma chère Sara...

mardi 28 février 2012

partis


Les kataras  sont partis pour trois mois et j'ai trouvé le moyen de les remplacer.  J'ai juste un regret : ne pas leur avoir TOUS tiré le portrait avant de les laisser s'envoler...

lundi 27 février 2012

Dans le jardin



Quand nous sommes revenus à la maison, il y avait un message sur la table que j'ai trouvé bien joli.
Et quelques jours plus tard en étendant le linge, je l'ai trouvé. Il y avait bien un lutin dans le jardin.


dimanche 26 février 2012

Retour à la plage


Il y a eu de très fortes pluies et les creeks ont charrié des  arbres entiers. Pour l'instant, l'eau est toute marron. En attendant de replonger dans le grand bain, je soigne mon épaule et je réfléchis à

iIl

ce que je pourrais bien écrire sur mon billet de 500 francs pacifique ... qui ne blesserait personne tout en étant impertinent.

samedi 25 février 2012

à vot bon coeur

Je réitère ma demande : z'auriez pas des vieux billets de banque sans valeur pour mon projet : art et subversion. Je remercie Paul pour ces escudos, Sandro pour pour son billet avec Mao et mano qui  ne doit   pas  oublier de m'envoyer le billet de 50 F qui est dans le placard de gauche  dans la cuisine...

vendredi 24 février 2012

Les kataras invités à Nouméa


Les kataras en valises sont partis pour Nouméa. Ils passeront une semaine dans une "chambre" pour  les débarrasser  des éventuels insectes qui les habiteraient  avant de commencer une nouvelle aventure. A suivre...


jeudi 23 février 2012

tous les rêves du monde


Ma source d'inspiration dans mon porte feuille depuis 25 ans

lu sur internet

Battre monnaie est un droit régalien (étatique en France), donc la monnaie est propriété de l'état, toute dégradation en altérant l'usage est passible de sanction. Écrire sur un billet de banque est assimilable au taguage d'un monument,dans les fait il est difficile d'en poursuivre l'auteur, car un billet change trop souvent de mains. 


et sur le site du Centre d'art de Nouméa



« L'art, parce qu'il est liberté, est aussi subversion. Aucun Etat ne peut aimer les artistes, à moins qu'ils ne disent ce qu'il souhaite entendre. Ce qui est la négation de l'art. » Anthony Burgess.
L’esprit de subversion qui anime les recherches artistiques depuis plus d’un siècle a constitué une des voies royales de l’art, semble-t-il. Détruire, décomposer a sans doute été plutôt le chemin emprunté pour réinvestir l’art de nouveaux langages propres à son époque.
L’art moderne, en effet, destructeur de toutes les valeurs, et en premier lieu des valeurs de l’esthétique (la beauté, l’harmonie, la pérennité…) est jalonné de remises en cause successives, toujours plus radicales, investissant tout au long du siècle de nouveaux terrains d’action. Contre les normes, les règles, les traditions, contre la société bourgeoise et sa culture, les artistes expriment leur révolte face à l’ordre établi.
La destruction du lien de soumission de l’œuvre à toute autorité, à celle des aînés comme à celle des pairs, est une des caractéristiques les plus marquantes du XXe siècle : détruire une norme, détourner ou transgresser une règle, affronter la tradition pour faire table rase du passé et inscrire l’œuvre dans un statut d’originalité. L’artiste moderne revendique une liberté absolue et son affranchissement des valeurs et des dogmes de la tradition. Il réclame, en outre, une relation directe avec le public qu’il interpelle par le biais de la provocation et du scandale : par la violence, le jeu, le pathos, le grotesque ou le comique…
L’art contemporain quant à lui a assimilé ces pratiques et les a parfois édicté comme règle de bien penser ou de bien faire. Le scandale d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui, la subversion d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui.
Comment donc aujourd’hui réveiller encore les consciences ?


mercredi 22 février 2012

free art ?


Est ce que le summum de la subversion ce ne serait pas  de distribuer gratuitement une partie de son travail  aux visiteurs de l'exposition alors qu'une autre partie est accrochée au mur ?

mardi 21 février 2012

Subversif ?

La prochaine exposition collective du Centre d'art a pour sujet : art et subversion.  J'ai décidé d'utiliser ma collection de billets de banque commencée quand Paul m'a offert un billet de cent escudos à l'effigie de Fernando P. sur lequel il avait rajouté le célèbre vers de Tabacaria : " Nao sou nada"
Brûler un billet à la télé en direct, c'était subversif mais est ce qu'écrire des bêtises sur de l'argent c'est subversif ?  Je n'en étais pas convaincue avant que ma lycéenne me dise : mais t'es folle tu vas pas gâcher ta belle collection.
Est ce que vous n'auriez pas quelques billets au fond de vos tiroirs dont vous voudriez vous débarrasser ?
On peut même imaginer que je vous les renvoie griffonnés.


En tout cas, l'exercice est passionnant et je dois dire que ce sont les japonais qui ont été les plus faciles à compléter. Grâce  au senryu, une version plus libre du haiku, plus insolente, plus subversive...

lundi 20 février 2012

Je vous salue dans le silence, acte II



Peu de temps après mon arrivée à Canala, j'ai commencé à peindre ces masques que j'ai appelé « katara », mot que j'ai emprunté à la langue xaracuu. J'ai ramassé ces restes de palmes au milieu des feux destinés à s'en débarrasser ou au pied des cocotiers, taillés par les hommes. Ce sont la forme et la taille de chaque palme qui me dicte le graphisme. En séchant, le masque se modifie encore après mon intervention, comme s'il continuait à vivre , il rétrécit ou s'élargit, se tord dans un sens ou dans l'autre. Ces kataras sont pour moi comme des mots que je n'arriverai pas à prononcer ou qu'on n'arriverait pas à entendre : une tentative pour communiquer avec mon environnement : naturel et humain. Des messages, des messagers.

Depuis trois ans, j'offre ces kataras à tous ceux qui leur témoignent de l'intérêt. Ils sont un objet de médiation, de communication, d'échange.
L'an dernier, au lycée agricole de Pouembout, j'ai pu passer une après midi à peindre des kataras avec les lycéens (sous la responsabilité de leur professeur Ledji Below) C'est à ces jeunes Calédoniens de toutes origines que je dédie cette installation.
J'ai choisi de présenter ma « collection » de kataras dans des valises. Depuis des années, je collectionne les malles et valises abandonnées, je les ai trouvées dans les rues des villes où j'ai vécu ou dans les brocantes. Certaines sont un héritage familial.

Je viens d'un pays qui en s'urbanisant et s'industrialisant s'est éloigné de la nature. Je suis celle qui pose ses valises et regarde ce monde nouveau qui l'entoure. Non pour le conquérir ou le détruire. Pour apprendre. Pour partager.

(la malle a été trouvée dans la rue, dans le quartier de Graça à Lisbonne, la petite valise a été achetée dans une brocante avenida da liberdade à Lisbonne, c'est une valise de vendeur de billets de tram, elle est marquée CARRIS, les valises vertes viennent de mes grands parents, elles ont servi de berceau à ma mère pendant ses voyages en train, selon la légende familiale, la grande valise en cuir vient d'Emmaus St Brieuc et la petite de chez Pascal, brocanteur à St Porchaire.)

dimanche 19 février 2012

samedi 18 février 2012

pas de climatisation, plutôt du courrier rafraîchissant : 5) kit de survie ( forever may, the 31st))



Quand on cherche une orientation, on ignore qu'il existe des métiers qui consistent à ouvrir le courrier des autres.  Je crois que ça m"aurait bien plu. Mon colis d'anniversaire est arrivé à bon port, j'ai attaqué la confiture de fraise et de rose dès le petit déjeuner.

vendredi 17 février 2012

pas de climatisation, plutôt du courrier rafraîchissant : 4) Nicolas et Valentin


Des chokotoffs, des cuberdons, des nics nacs  et des miettes de speculoos en provenance de Louvain la Neuve et à l'occasion de la St Nicolas, déballés et avalés le jour de la St Valentin, c'est frais, non ? Merci
Marie (Ladybug)

jeudi 16 février 2012

Pas de climatisation, plutôt les souvenirs rafraichissants : 3) Arthur's pass chapel and more


Le train nous avait laissés à Arthur's pass pour une petite marche vers la cascade de  Devils Punchbowl. Au retour, nous avions bien fait d'entrer dans la petite chapelle qui ne payait pas de mine. Le mur du fond  vitré donnait sur une autre cascade que nous sommes restées longtemps à regarder. Au café du village, nous sommes aussi restés longtemps à observer les Kea, gros perroquets verts qui essayaient de voler la nourriture et les boissons des clients et à tenter de les éloigner à coups de jets d'eau.


mercredi 15 février 2012

Pas de climatisation, plutôt les souvenirs rafraichissants : 2) Windy Wellington



Même avec la pluie et le vent, j'aimerais bien habiter Wellington. On se donnerait rendez vous à The library et on irait dîner chez mon cousin CHOW. On éviterait d'habiter Courtenay pour pouvoir  dormir le week end.

mardi 14 février 2012

Pas de climatisation, plutôt des souvenirs rafraichissants : 1) Moeraki boulders

Nous avons raté de peu la vague de froid sur l'Europe, nous avons visité l'île du sud de la Nouvelle Zélande et son été breton et nous revoici dans le souffle humide et brûlant  de la Calédonie. Ni climatisation ni ventilateur mais les photos rafraichissantes de nos vacances "kiwies".


lundi 13 février 2012

dimanche 12 février 2012

Nous nous sommes arrêtés dans des gares


La plus belle est celle de Dunedin( deunideun) dommage que le Coastal Pacific n'aille pas jusque là.  Un jour peut être.